Le financement participatif, aussi connu sous le terme anglais crowdfunding se définit comme un échange hors circuits institutionnels de fond. Son principal objectif est d’apporter à un projet, les sommes nécessaires à sa réalisation et sa viabilité. De manière simple, le mécanisme consiste à lever des fonds sans que les transactions ne soient enregistrées par des banques ou d’autre intermédiaire de finance.
Le financement participatif, c’est quoi ?
Un des moteurs ayant contribué à la popularité de ce mode de financement est internet. Cela parce que le titulaire du projet peut y bénéficier d'une grande visibilité. Cette dernière permet de toucher un maximum d’intéressés, qui pourront éventuellement contribuer au financement sous forme de prêt personnel. Le porteur de projet présente le présente sur une plateforme dédiée, son plan d’action et de budgétisation et par la suite, les intéressés versent une somme dans une caisse collective. Vu que les banques traditionnelles sont assez réticentes au financement d'un projet en lancement, le crowdfunding permet donc d’accomplir sans contrainte le projet. À noter que les contributeurs ne sont en aucun cas des actionnaires.
Cadre juridique
Le financement participatif est régi par l’ordonnance n°2014-559, publiée en date du 30 mai 2014. Cette loi vise à apporter une ouverture dans le domaine du financement de projet, et surtout si celui-ci est fait à titre participatif. Même si ce mode de financement ne passe pas par les intermédiaires de finance conventionnelles, l’État peut quand même avoir la main sur au niveau du contrôle. Les plateformes de financement participatif possèdent donc un statut d’intermédiaire, et les fonds récoltés sont qualifiés de prêt. À ce titre, le décret n°2014-1053, du 19 septembre 2014 fixe un plafond en ce qui concerne le montant maximal pouvant être récolté. Pour plus d’informations, le site de la direction des trésors met à disposition un document complet.
Les avantages et ses faiblesses
D’un point de vue général, le premier est le détachement complet des banques et de leur caprice en matière d’offre de crédit. Ensuite, l’on peut dire qu’il est plus facile et plus rapide de lever des fonds, que de remplir la documentation administrative pour un prêt. De plus, il est possible d’actualiser et de mettre à jour son projet pour attirer plus de contributeurs. Sans oublier que le titulaire du projet n’a aucune obligation de réussite. Cependant, aucune garantie n’est posée sur la sécurité du concept et de sa réalisation. Aussi, le risque de plagiat est à considérer sur certains sites. Ce sont en principe, les inconvénients majeurs de ce type de financement.